Confiture de coings à l’ancienne : savourez l’authentique recette facile

La confiture de coings à l’ancienne est un véritable trésor d’automne qui me rappelle les après-midis passés dans la cuisine de ma grand-mère.

Cette recette traditionnelle transforme ce fruit rustique et parfumé en une délicieuse confiture ambrée qui embaume toute la maison.

Aujourd’hui, je partage avec vous ma version de ce classique, transmise de génération en génération, et que j’ai légèrement adaptée pour qu’elle soit vraiment facile à réaliser, même quand on jongle entre les devoirs des enfants, les lessives qui s’accumulent et un mari qui demande toujours « c’est prêt quand ? » 🙄

La magie du coing : un fruit d’exception pour une confiture d’exception

Le coing est ce fruit étrange, entre la pomme et la poire, qui semble avoir été conçu uniquement pour nous faire travailler un peu avant de nous récompenser par ses saveurs.

Dur comme de la pierre et impossible à croquer cru (sauf si vous envisagez une visite chez le dentiste), il se transforme comme par enchantement en une merveille sucrée quand on le cuisine.

Le coing est comme certains d’entre nous : il faut le chauffer un peu pour révéler sa vraie douceur.

Ma première rencontre avec la confiture de coings remonte à mes 7 ans. Ma grand-mère m’avait installée sur un tabouret dans sa cuisine et m’avait confié la mission importante de remuer la marmite. « Plus tu remues, meilleure sera la confiture », me disait-elle. J’y ai mis tellement d’enthousiasme que j’ai failli nous asperger toutes les deux de ce nectar bouillant.

Depuis, j’ai appris à doser mon énergie, mais pas mon amour pour cette confiture unique.

Les ingrédients secrets de la confiture de coings à l’ancienne

Pour réaliser cette confiture de coings à l’ancienne, voici ce qu’il vous faudra :

– 1 kg de coings bien mûrs (ceux qui sentent bon quand vous enfouissez votre nez dedans)
– 800g de sucre cristallisé (oui, c’est beaucoup, mais c’est une CONFITURE, pas une salade de fruits)
– 1 citron non traité
– 1 gousse de vanille (optionnel, mais ça donne ce petit côté « je suis une cheffe pâtissière professionnelle »)
– De la patience (ingrédient non disponible en supermarché, malheureusement)

J’ai appris à mes dépens qu’il vaut mieux choisir des coings bien jaunes et parfumés. La première fois que j’ai tenté cette recette chez moi, j’avais pris des fruits à peine mûrs pensant qu’ils seraient plus faciles à couper.

Résultat : une confiture avec le goût et la texture d’un chewing-gum usagé. Leçon apprise.

Préparation : musclez vos bras avant de commencer

La préparation de cette confiture de coings à l’ancienne est un véritable entraînement sportif. Si vous cherchiez une excuse pour ne pas aller à la salle de sport cette semaine, la voilà :

1. Lavez soigneusement les coings et frottez-les pour enlever leur duvet (comme si vous exfoliiez le visage d’un adolescent).
2. Épluchez-les. Cette étape peut vous faire regretter tous vos choix de vie, tant ces fruits sont durs. Armez-vous d’un bon économe et de détermination.

Conseil de mère fatiguée : si votre mari passe par là pendant que vous épluchez les coings, demandez-lui de le faire « juste une minute ». Ces minutes masculines durent mystérieusement beaucoup plus longtemps que les nôtres.

3. Coupez les coings en quartiers, retirez le cœur et les pépins. Conservez ces pépins dans un petit sachet en mousseline (ou une chaussette propre si, comme moi, vous improvisez parfois).
4. Coupez la chair en petits morceaux. Plus ils seront petits, plus vite ils cuiront. C’est mathématique.

La cuisson : quand la patience devient une vertu

Voici venir l’étape où la confiture de coings à l’ancienne révèle tous ses secrets :

1. Placez les morceaux de coings dans une grande marmite avec le jus du citron.
2. Ajoutez juste assez d’eau pour couvrir les fruits.
3. Faites cuire à feu moyen jusqu’à ce que les coings soient tendres (environ 30 minutes, ou le temps de regarder un épisode de votre série préférée).
4. Ajoutez le sucre, les graines de la gousse de vanille si vous en utilisez une, et le petit sachet contenant les pépins (ils sont riches en pectine et aideront votre confiture à prendre).

Astuce d’antan : nos grands-mères disaient que la confiture prend mieux quand on la fait un jour de pleine lune. Je ne peux pas confirmer scientifiquement, mais ça donne une bonne excuse pour reporter la corvée si vous n’êtes pas d’humeur.

5. Faites cuire à feu doux pendant environ 45 minutes en remuant régulièrement. La confiture est prête quand elle prend une belle couleur ambrée-rosée et qu’une goutte déposée sur une assiette froide ne s’étale pas.

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Mise en pots : le moment de gloire

La dernière étape de notre confiture de coings à l’ancienne est la mise en pots :

1. Stérilisez vos pots en verre en les faisant bouillir 10 minutes dans une grande casserole d’eau.
2. Remplissez-les de confiture bouillante jusqu’à 1 cm du bord.
3. Fermez immédiatement et retournez-les pour créer un vide d’air.

Cette confiture se conserve facilement un an, si vous résistez à la tentation de tout manger en un mois.

Chez moi, c’est un véritable test de volonté. J’en cache toujours un pot au fond du placard pour les jours difficiles où seule une tartine de confiture de coings peut remonter le moral.

La confiture de coings à l’ancienne est parfaite sur une simple tartine de pain au levain, mais elle accompagne aussi merveilleusement les fromages affinés, particulièrement un bon comté ou un roquefort.

Et si vous voulez impressionner vos invités, servez-la avec un foie gras pour un contraste sucré-salé qui les laissera sans voix.

Confession de mère imparfaite : parfois, quand les enfants sont couchés, je déguste une cuillère à soupe directement du pot, debout dans la cuisine obscure. C’est mon petit moment de luxe quotidien.

Cette recette m’a non seulement reconnectée avec mes racines familiales, mais elle m’a aussi appris que certaines choses méritent qu’on leur consacre du temps. Dans notre monde de plats préparés et de solutions instantanées, fabriquer sa propre confiture de coings à l’ancienne est un acte de résistance gourmande.

Une façon de dire au temps qui file : « Aujourd’hui, je décide de ralentir pour savourer ce que la nature nous offre de meilleur. »

Et vous, avez-vous déjà tenté l’aventure de la confiture de coings ? Partagez vos expériences dans les commentaires !

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Julie

Je suis Julie, une parisienne de 30 ans passionnée par la cuisine du quotidien. Mon credo ? Rendre la cuisine accessible à tous, même aux plus novices !

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