Ragoût de mouton au four : ma recette traditionnelle et réconfortante

Ragoût de mouton au four : ma recette traditionnelle et réconfortante

C’est lors d’un dimanche pluvieux d’automne que j’ai redécouvert cette recette de famille. Mon père la préparait quand j’étais petite, et aujourd’hui, c’est le plat que mes enfants réclament dès que les températures baissent.

Ce ragoût de mouton au four est devenu notre tradition dominicale, mijotant lentement pendant que nous nous blottissons tous ensemble sur le canapé.

La magie du ragoût de mouton : tradition et réconfort

Il y a quelque chose de profondément rassurant dans un plat qui mijote pendant des heures, parfumant toute la maison. Ce ragoût est bien plus qu’une simple recette pour moi, c’est une madeleine de Proust qui me ramène directement dans la cuisine de mon enfance.

La clé de sa réussite réside dans la patience – on ne peut pas précipiter la transformation de cette viande en un mets fondant.

La première fois que j’ai tenté de reproduire la recette de mon père, j’ai commis l’erreur de vouloir aller trop vite. Le résultat? Une viande caoutchouteuse et des légumes trop cuits. Depuis, j’ai appris que certaines traditions culinaires méritent qu’on leur accorde le temps nécessaire.

Les ingrédients : simplicité et authenticité

Ce qui fait la beauté de ce plat, c’est qu’il ne nécessite pas d’ingrédients compliqués ou coûteux.

L’épaule ou le collier de mouton sont les morceaux idéaux – ils contiennent juste assez de gras pour rendre la viande fondante après une cuisson lente.

Je choisis toujours mon mouton chez mon boucher local, qui me connaît désormais par mon prénom et sait exactement ce que je vais lui demander dès que les feuilles commencent à tomber.

  • 1,2 kg d’épaule de mouton coupée en morceaux de 4 cm
  • 2 oignons jaunes émincés
  • 4 carottes coupées en rondelles épaisses
  • 3 branches de céleri coupées en tronçons
  • 4 pommes de terre à chair ferme coupées en quartiers
  • 4 gousses d’ail écrasées
  • 2 cuillères à soupe de farine
  • 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
  • 50 cl de bouillon de mouton (ou de bœuf à défaut)
  • 15 cl de vin rouge corsé
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Sel et poivre du moulin

La préparation : un rituel dominical

Chaque dimanche matin, pendant que ma famille dort encore, je m’accorde ce moment de préparation comme un petit rituel personnel. Le bruit des couteaux sur la planche, l’odeur des oignons qui commencent à caraméliser… ces instants simples sont devenus ma méditation hebdomadaire.

Un conseil important : ne sautez jamais l’étape du saisissement de la viande – c’est ce qui développe les saveurs et donne cette belle coloration au ragoût.

J’aime préparer ce plat dans ma cocotte en fonte émaillée, celle que ma mère m’a offerte lorsque j’ai quitté la maison. Elle porte les traces de centaines de plats mijotés et raconte à elle seule l’histoire de notre famille. Cette cocotte passe du feu au four sans problème, ce qui est idéal pour cette recette.

Les étapes de préparation

Commencez par préchauffer votre four à 160°C. Dans votre cocotte, faites chauffer l’huile d’olive à feu vif et saisissez les morceaux de mouton par petites quantités jusqu’à obtenir une belle coloration dorée sur toutes les faces. Ne surchargez jamais la cocotte – c’est le secret pour une viande bien dorée plutôt que bouillie.

Réservez la viande et faites revenir les oignons dans la même cocotte jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides.

Ajoutez l’ail et laissez-le parfumer l’huile pendant une minute. Remettez la viande, saupoudrez de farine et remuez bien pour enrober tous les morceaux.

Versez le vin rouge et grattez le fond de la cocotte avec une cuillère en bois pour récupérer tous les sucs caramélisés – c’est là que se cache toute la saveur! Ajoutez ensuite le bouillon, le bouquet garni, salez et poivrez. La cuisson commence sur le feu: laissez frémir pendant 5 minutes.

Ajoutez les carottes et le céleri, puis couvrez et enfournez pour 1h30. À ce stade, votre cuisine commence déjà à se remplir d’arômes réconfortants.

Après ce temps, ajoutez les pommes de terre et poursuivez la cuisson encore 45 minutes, jusqu’à ce que la viande se défasse à la fourchette.

Les astuces qui font toute la différence

Au fil des années, j’ai développé quelques petites astuces qui transforment ce ragoût de bon en exceptionnel.

Ma touche personnelle? Une cuillère à café de miel ajoutée en même temps que le bouillon.

Ça peut sembler étrange, mais ce soupçon de douceur équilibre parfaitement la richesse de la viande et donne une subtile complexité au plat.

Un autre secret: si j’ai le temps, je prépare ce ragoût la veille. Comme tous les plats mijotés, il est encore meilleur réchauffé.

Les saveurs ont le temps de se développer et de se mélanger pendant la nuit, créant une harmonie parfaite au moment de servir.

Les erreurs à éviter

  • Couper les morceaux de viande trop petits – ils deviendraient secs
  • Utiliser du bouillon trop salé – mieux vaut assaisonner en fin de cuisson
  • Ouvrir trop souvent le four – chaque ouverture fait chuter la température
  • Ajouter trop de liquide – ce n’est pas une soupe!
  • Cuire à température trop élevée – la patience est votre meilleure alliée

Le service : un moment de partage

Dans notre maison, le service du ragoût est presque cérémonial. J’apporte la cocotte fumante directement sur la table, et les yeux de mes enfants s’illuminent toujours. Nous servons ce plat dans des assiettes creuses, avec du pain de campagne pour saucer généreusement. C’est un des rares moments où je les autorise à utiliser leur pain pour nettoyer leur assiette!

Pour accompagner, rien de compliqué : une salade verte avec une vinaigrette simple suffit à équilibrer la richesse du ragoût.

Et pour les adultes, un verre de ce même vin rouge utilisé dans la recette complète parfaitement l’expérience.

Quand je vois ma famille réunie autour de cette recette, je ressens une profonde satisfaction.

La cuisine a ce pouvoir magique de créer des souvenirs et de tisser des liens entre les générations. J’espère sincèrement que mes enfants perpétueront cette tradition et qu’un jour, ils raconteront à leur tour comment leur mère préparait ce ragoût de mouton qui parfumait toute la maison.

Filet mignon facile : ma recette inratable et rapide

Filet mignon facile : ma recette inratable et rapide

La première fois que j’ai cuisiné un filet mignon, j’avais un bébé qui dormait, une main sur la poêle et…

Résumé de la recette

  • Temps de préparation : 30 minutes
  • Temps de cuisson : 2h15
  • Difficulté : Moyenne
  • Coût : Abordable
  • Conservation : 3 jours au réfrigérateur ou 3 mois au congélateur
5/5 - (1 vote)

Julie

Je suis Julie, une parisienne de 30 ans passionnée par la cuisine du quotidien. Mon credo ? Rendre la cuisine accessible à tous, même aux plus novices !

Post navigation

Laisser votre commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *