Plat de côte de porc : ma recette mijotée

Plat de côte de porc : ma recette mijotée

Quand l’automne arrive et que les températures baissent, je ressors mes recettes mijotées qui font le bonheur de toute la famille. Le plat de côte de porc est l’un de mes grands classiques, un morceau souvent sous-estimé qui devient divinement tendre après quelques heures de cuisson. C’est une recette que ma grand-mère préparait déjà, mais que j’ai adaptée au fil des années pour y apporter ma touche personnelle.

Pourquoi le plat de côte mérite votre attention

Avouons-le, le plat de côte n’est pas le morceau le plus glamour du porc. Beaucoup le boudent, lui préférant des pièces plus nobles comme le filet ou l’échine. Quelle erreur ! Ce morceau économique cache un potentiel gustatif extraordinaire quand on sait le préparer correctement.

Chez moi, c’est devenu le repas du dimanche par excellence, celui qui mijote tranquillement pendant que nous profitons de notre journée en famille. L’odeur qui se répand dans la maison est un véritable appel à table qui fait accourir mes deux enfants, même quand ils sont plongés dans leurs jeux vidéo !

Les secrets d’une viande fondante

La première fois que j’ai préparé ce plat, j’ai commis l’erreur de vouloir aller trop vite. La patience est la clé absolue pour transformer cette pièce parfois coriace en un mets qui fond littéralement en bouche.

Le secret réside dans la cuisson lente à basse température. Comptez au minimum 2h30, mais personnellement, je préfère laisser mijoter 3 à 4 heures quand j’ai le temps. La viande se détache alors des os sans effort, signe que vous avez atteint la perfection.

Ma technique de coloration parfaite

Avant toute chose, sortez votre viande du réfrigérateur au moins 30 minutes avant la cuisson. Une viande à température ambiante se colore beaucoup mieux qu’une viande froide. Cette étape fait toute la différence pour le goût final.

J’utilise une cocotte en fonte, héritage de ma mère, qui conserve parfaitement la chaleur. Faites chauffer un filet d’huile d’olive avec une noix de beurre jusqu’à ce que le mélange mousse légèrement. Déposez alors vos morceaux de plat de côte et laissez-les dorer environ 2 minutes de chaque côté sans y toucher – c’est le secret pour une belle croûte caramélisée.

Les ingrédients qui font la différence

  • 1,5 kg de plat de côte de porc (demandez à votre boucher de le couper en morceaux de 6-7 cm)
  • 2 gros oignons jaunes émincés finement
  • 4 carottes coupées en rondelles épaisses
  • 3 gousses d’ail écrasées avec la peau
  • 2 branches de céleri coupées en tronçons
  • 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
  • 50 cl de vin blanc sec (un Riesling d’Alsace dans mon cas)
  • 25 cl de bouillon de volaille
  • 2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
  • Sel, poivre du moulin

Mon petit twist personnel

Ce qui distingue ma recette de celle de ma grand-mère, c’est l’ajout d’un ingrédient secret : deux cuillères à soupe de miel d’acacia. Il apporte une subtile note sucrée qui équilibre l’acidité du vin et sublime la saveur de la viande.

J’ajoute également un peu de zeste d’orange en fin de cuisson. Cela peut sembler étrange, mais cet agrume réveille merveilleusement les saveurs et apporte une fraîcheur bienvenue à ce plat hivernal. La première fois que j’ai tenté cette addition, mon mari a immédiatement remarqué « ce petit quelque chose en plus » sans pouvoir l’identifier.

La préparation pas à pas

Après avoir bien coloré la viande, réservez-la sur une assiette. Dans la même cocotte, faites revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ne jetez surtout pas les sucs de cuisson qui se sont formés au fond de la cocotte – c’est là que se cache tout le goût !

Ajoutez ensuite l’ail et les carottes, laissez suer 2-3 minutes avant d’incorporer le céleri. Déglacez avec le vin blanc en grattant bien le fond de la cocotte avec une cuillère en bois pour récupérer tous ces précieux sucs caramélisés.

Remettez la viande dans la cocotte, ajoutez le bouillon, le bouquet garni, salez légèrement (attention, le bouillon est déjà salé) et poivrez généreusement. Le niveau de liquide doit arriver aux deux tiers de la hauteur de la viande, pas plus, pour que celle-ci mijote sans bouillir.

Couvrez et enfournez à 150°C pendant au moins 2h30. À mi-cuisson, retournez délicatement les morceaux de viande. C’est le moment où j’ajoute ma touche personnelle : le miel d’acacia, que je laisse fondre sur le dessus de la viande.

Les erreurs à éviter absolument

  • Ne jamais cuire à température trop élevée – la viande deviendrait sèche
  • Ne pas saler excessivement au début – le sel s’intensifie avec la réduction du jus
  • Éviter d’ouvrir trop souvent la cocotte – chaque ouverture fait perdre chaleur et vapeur
  • Ne pas négliger l’étape de coloration – elle est essentielle pour le goût
  • Ne jamais raccourcir le temps de cuisson – la patience est récompensée

L’accompagnement idéal

Ce plat de côte mijoté mérite un accompagnement à la hauteur. Personnellement, j’hésite toujours entre deux options qui me font craquer. Les pommes de terre fondantes cuites dans le jus de cuisson sont un classique indémodable qui fait l’unanimité à table.

Ma deuxième option favorite est une purée de céleri-rave au beurre noisette. Le goût légèrement sucré du céleri-rave se marie divinement avec les saveurs riches du plat de côte. Mes enfants, pourtant habituellement réticents face aux légumes, en redemandent systématiquement !

Pour une touche de fraîcheur, j’ajoute toujours une salade d’endives à l’orange et aux noix. L’amertume légère des endives et l’acidité de l’orange coupent parfaitement le côté riche du plat principal. C’est cet équilibre entre richesse et fraîcheur qui fait un repas mémorable.

Si vous recevez des amis, sachez que ce plat peut être préparé la veille – il n’en sera que meilleur après une nuit au réfrigérateur. Réchauffez-le doucement à feu doux en ajoutant un peu de bouillon si nécessaire.

Mes astuces pour sublimer la sauce

La sauce qui accompagne ce plat est presque aussi importante que la viande elle-même. En fin de cuisson, je retire la viande et je fais réduire le jus à découvert pendant 10-15 minutes. La consistance idéale est nappante, ni trop liquide, ni trop épaisse.

Pour un résultat encore plus gourmand, je monte parfois la sauce au beurre : hors du feu, j’incorpore 30g de beurre froid coupé en petits dés en fouettant énergiquement. Cette technique apporte une brillance et une onctuosité incomparables.

Si vous aimez les sauces plus veloutées, vous pouvez également lier légèrement avec un peu de fécule de maïs diluée dans de l’eau froide. Personnellement, je préfère la réduction naturelle qui concentre tous les arômes sans artifice. Le goût authentique des ingrédients doit rester la star.

N’oubliez pas de goûter et d’ajuster l’assaisonnement en fin de cuisson. C’est souvent à ce moment qu’une pointe de fleur de sel ou un tour de moulin à poivre fait toute la différence.

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Résumé de la recette

Titre de la recettePlat de côte de porc mijoté au vin blanc et miel
Temps de préparation25 minutes
Temps de cuisson3 heures
Temps total3 heures 25 minutes
Nombre de portions4-6 personnes
Niveau de difficultéFacile
CuisineFrançaise traditionnelle
CatégoriePlat principal mijoté

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Julie

Je suis Julie, une parisienne de 30 ans passionnée par la cuisine du quotidien. Mon credo ? Rendre la cuisine accessible à tous, même aux plus novices !

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Ingrédients principaux
Plat de côte de porc1,5 kg
Oignons jaunes2 gros
Carottes4
Gousses d’ail3
Branches de céleri2
Vin blanc sec