3 recettes anti-gaspi pour la Journée de la Terre

Cuisiner pour la planète : mes astuces anti-gaspi qui font du bien à la Terre (et à mon porte-monnaie !)

Vous me connaissez, je ne peux pas m’empêcher de fouiner dans mon frigo à la recherche du légume oublié ou du reste de poulet qui pourrait devenir le héros d’un nouveau plat.

Cette manie, que mes enfants qualifient gentiment d' »obsession », est devenue ma petite contribution quotidienne pour la planète. Avec la Journée de la Terre qui approche (le 22 avril, pour ceux qui auraient oublié de le noter dans leur agenda surchargé), j’ai eu envie de partager avec vous mes trois recettes anti-gaspi préférées.

Parce que franchement, entre nous, sauver la planète tout en régalant sa famille, n’est-ce pas le combo parfait pour une maman qui jongle entre mille casquettes ?

Avant de vous dévoiler mes petites merveilles culinaires, sachez que le gaspillage alimentaire, c’est plus de 30% de notre nourriture qui finit à la poubelle. Chez moi, c’était pareil jusqu’à ce que je décide de transformer cette culpabilité en créativité. Et croyez-moi, mes placards n’ont jamais été aussi reconnaissants !

Recette #1 : le velouté « sauve-légumes » qui fait dire « encore » à mes ados

Je l’ai baptisé ainsi après avoir réussi l’exploit de faire manger des légumes à mon fils de 14 ans, celui-là même qui jurait que les légumes étaient « l’invention du diable pour torturer les adolescents ».

Cette soupe est devenue ma solution miracle pour les fins de semaine, quand le bac à légumes ressemble plus à un hospice pour carottes flétries qu’à un étalage de marché.

Pourquoi ça marche ?

Ce velouté est magique car il transforme les légumes fatigués en un plat réconfortant et élégant. J’adore le préparer le dimanche soir, quand je fais l’inventaire du frigo avant les courses de la semaine. C’est ma petite séance de méditation culinaire !

Les ingrédients de mon velouté anti-gaspi

  • Tous les légumes qui traînent dans votre frigo (carottes, poireaux, céleri, courgettes, pommes de terre…)
  • 1 oignon (même s’il commence à germer, on s’en fiche !)
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cube de bouillon (poulet, légumes, peu importe)
  • Quelques herbes aromatiques (fraîches si elles sont sur le point de rendre l’âme, sinon séchées)
  • Un peu de crème ou de yaourt pour la touche finale

La préparation est d’une simplicité enfantine : je fais revenir l’oignon et l’ail dans un peu d’huile d’olive, j’ajoute tous mes légumes coupés grossièrement, je couvre d’eau, j’ajoute le cube de bouillon et je laisse mijoter 20-25 minutes.

Un coup de mixeur plus tard, j’obtiens un velouté que je personnalise selon l’humeur : curry pour les soirs d’évasion, herbes de Provence quand je joue la carte traditionnelle, ou un soupçon de gingembre quand on a besoin d’un petit boost.

Le truc en plus ? Je garde les épluchures propres pour faire un bouillon maison que j’utiliserai la prochaine fois. Double économie, double satisfaction !

Recette #2 : le pain perdu salé qui fait passer les restes pour un brunch de magazine

Avouez-le, vous aussi vous achetez parfois trop de pain ? Dans ma famille, c’est une tradition ancestrale de surestimer notre capacité à engloutir des baguettes. Résultat : en fin de semaine, j’ai souvent du pain qui durcit.

Au lieu de le jeter (ou de le donner aux canards du parc, ce qui n’est pas bon pour eux non plus), j’ai mis au point cette recette de pain perdu version salée qui fait sensation à chaque fois.

L’astuce qui change tout

Ce qui rend cette recette spéciale, c’est qu’elle devient un réceptacle parfait pour TOUS les restes : fromage qui commence à sécher, jambon qui s’ennuie dans son emballage, tomates un peu molles… tout y passe !

Ma recette de pain perdu salé anti-gaspi

  • 6 tranches de pain rassis (baguette, pain de campagne, peu importe)
  • 3 œufs
  • 150 ml de lait
  • 1 poignée de fromage râpé (celui qui traîne dans votre frigo)
  • Des restes de charcuterie, légumes, herbes fraîches
  • Sel, poivre, épices selon vos envies

Je bats les œufs avec le lait, j’ajoute le fromage râpé et les épices. J’y trempe mes tranches de pain des deux côtés jusqu’à ce qu’elles soient bien imbibées.

Pendant ce temps, je prépare ma garniture en mélangeant tous mes restes coupés en petits morceaux. Je fais dorer le pain à la poêle, puis je dépose ma garniture dessus et je passe le tout quelques minutes au four pour que le fromage fonde. Le résultat ?

Un plat qui a l’air tout droit sorti d’un bistrot branché alors qu’il est né de mes restes !

Mon petit secret ? J’ajoute parfois un filet de miel sur le dessus juste avant de servir. Le contraste sucré-salé fait toujours son petit effet, même auprès de mon mari qui prétend détester « les mélanges bizarres ».

Recette #3 : le « tout-au-bocal », ou comment transformer les fruits fatigués en trésor de garde-manger

Cette recette est née un jour où j’ai réalisé que j’avais acheté beaucoup trop de fruits pour notre semaine.

Entre les bananes qui brunissent à vitesse grand V et les pommes qui commencent à se rider, j’ai dû trouver une solution rapide. C’est ainsi qu’est né mon « tout-au-bocal », un compotée de fruits qui se conserve plusieurs semaines et qui sauve littéralement mes petits déjeuners et goûters.

Pourquoi c’est génial ?

Cette préparation est ultra-flexible et permet de sauver n’importe quel fruit un peu passé.

En plus, elle se conserve facilement et fait un cadeau maison adorable (oui, j’avoue, j’en offre souvent aux maîtresses d’école de mes enfants, ça change des boîtes de chocolats).

Ma recette de compotée de fruits rescapés

  • Environ 1 kg de fruits mélangés (pommes, poires, bananes trop mûres, baies un peu molles…)
  • Le jus d’un citron
  • 100-150g de sucre (selon l’acidité des fruits et vos goûts)
  • 1 gousse de vanille ou 1 bâton de cannelle (optionnel)
  • 2 cuillères à soupe d’eau

Je coupe tous mes fruits en morceaux (pas besoin d’être précis, c’est l’avantage !). Je les mets dans une casserole avec le jus de citron, le sucre et l’eau.

Je laisse mijoter à feu doux pendant environ 30 minutes en remuant de temps en temps. Quand les fruits sont bien fondants et que le mélange a épaissi, je verse dans des bocaux stérilisés que je ferme immédiatement.

Une fois refroidis, ils se conservent facilement 3 semaines au réfrigérateur.

Ma touche personnelle ? J’ajoute parfois une cuillère à café de chia pour donner une texture intéressante et un boost nutritionnel.

Mes enfants appellent ça « la confiture aux petits points » et se battent pour en avoir au petit-déjeuner !

En conclusion : l’anti-gaspi, c’est bon pour tout le monde !

Ces trois recettes sont devenues mes rituels hebdomadaires pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Au-delà de l’aspect écologique qui me tient à cœur (surtout quand je pense au monde que nous laisserons à nos enfants), j’ai découvert que cuisiner anti-gaspi a complètement transformé ma façon d’aborder la cuisine.

Je suis devenue plus créative, plus économe, et franchement, plus fière de mes plats !

Pour la Journée de la Terre, pourquoi ne pas vous lancer dans l’une de ces recettes ? C’est un petit geste qui fait du bien à la planète, à votre porte-monnaie, et qui pourrait bien devenir une habitude joyeuse plutôt qu’une contrainte. Comme je le dis souvent à mes enfants : « Dans notre cuisine, rien ne se perd, tout se transforme… surtout en moments de bonheur partagés ! »

Et vous, quelles sont vos astuces anti-gaspi préférées ? Partagez-les en commentaire, j’adore piocher de nouvelles idées chez mes lecteurs !

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Julie

Je suis Julie, une parisienne de 30 ans passionnée par la cuisine du quotidien. Mon credo ? Rendre la cuisine accessible à tous, même aux plus novices !

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