Mes chères gourmandes, il faut qu’on se parle ! Alors que je scrollais frénétiquement sur Instagram hier soir à la recherche de LA recette qui allait révolutionner ma vie (spoiler : ça n’est jamais arrivé), j’ai eu une révélation.
Et si le secret de la cuisine parfaite n’était pas dans ce énième tuto de chef étoilé, mais plutôt dans le petit carnet de recettes de ma grand-mère, celui qui sent bon la cannelle et dont les pages sont tachées de chocolat ?
Le retour triomphal de mamie
Franchement, on peut dire ce qu’on veut, mais nos grand-mères étaient des boss ! Elles n’avaient pas besoin de 47 applications pour savoir si leurs tomates étaient mûres, ni de commander leurs épices à l’autre bout du monde.
Elles avaient juste… du bon sens. Et des astuces qui marchent depuis des siècles.
Aujourd’hui, alors qu’on redécouvre (enfin !) les bienfaits d’une alimentation saine et authentique, ces petits secrets familiaux font leur grand retour.
Et franchement, il était temps ! Parce que entre nous, combien de fois avez-vous acheté du basilic en barquette qui a rendu l’âme au bout de trois jours ? Moi, j’ai arrêté de compter.
Mon basilic, ce héros
Parlons-en justement, de ce basilic ! Ma grand-mère m’a transmis un truc de folle : elle plantait toujours ses graines de basilic à côté des tomates. « Pour qu’ils se tiennent compagnie », qu’elle disait.
J’ai longtemps cru que c’était juste mignon, mais en fait, le basilic repousse les nuisibles et les tomates lui rendent la pareille en l’aidant à pousser plus vigoureusement. Malin, non ?
Et puis, il y a cette astuce pour avoir un basilic qui dure : pincer les fleurs dès qu’elles apparaissent. Ça paraît cruel, mais c’est comme ça que la plante concentre toute son énergie dans les feuilles.
Résultat : un basilic qui sent divinement bon et qui ne vous lâche pas au bout d’une semaine !
La tarte aux courgettes de Mamie Thérèse
Ah, cette tarte ! Si vous saviez le nombre de fois où j’ai essayé de la reproduire en vain. Le secret ? Faire dégorger les courgettes avec du sel pendant une heure avant de les cuisiner.
Sinon, vous vous retrouvez avec une pâte détrempée et une tarte qui ressemble plus à une soupe qu’à autre chose. Croyez-moi, j’ai donné !
La recette de ma grand-mère était simple : pâte brisée maison (oui, je sais, c’est du travail, mais ça vaut le coup), courgettes dégouttées, œufs, crème fraîche, gruyère râpé, et une pointe de muscade.
Le tout cuit à four moyen pendant 35 minutes. Rien d’extraordinaire, mais le goût… le goût !
Le clafoutis aux cerises : avec ou sans noyaux ?
Ah, l’éternel débat ! Mamie était catégorique : « Les noyaux, ça donne du goût ! » Et elle avait raison. Mais bon, entre nous, il faut prévenir les invités, sinon c’est le drame assuré.
Mon conseil ? Gardez quelques noyaux pour le goût, mais retirez-en la majorité pour éviter les accidents dentaires.
Son secret pour un clafoutis parfait ? Laisser reposer la pâte 30 minutes avant de la verser sur les cerises. Et surtout, ne pas ouvrir le four pendant la cuisson ! « Sinon, il retombe comme un soufflé », disait-elle. Et croyez-moi, un clafoutis tout plat, c’est moins glamour.
L’art de faire durer les bonnes choses
Nos grand-mères étaient des reines de la conservation. Pas de gaspillage chez elles !
Elles savaient comment faire durer leurs herbes fraîches (dans un verre d’eau, comme un bouquet), comment conserver leurs légumes (dans des sacs en papier au frigo), et comment ne jamais jeter un reste.
Moi, j’ai adopté leur technique pour les herbes aromatiques : je les congèle dans des bacs à glaçons avec un peu d’huile d’olive. Pratique pour les sauces et les plats mijotés !
Et pour les fanes de radis ou de carottes ? Hop, en soupe ! Rien ne se perd, tout se transforme.
Retour aux sources (et au bon sens)
Ce qui me plaît dans cette tendance, c’est qu’elle nous reconnecte avec le vrai goût des choses.
Finies les herbes sous plastique qui ont voyagé 3000 kilomètres, place aux aromates du jardin ! Fini le basilic industriel qui a le goût de l’eau, bonjour le basilic qui sent bon la Méditerranée !
Nos grand-mères n’avaient peut-être pas Instagram pour partager leurs créations, mais elles avaient quelque chose de plus précieux : du temps, de l’amour, et la sagesse de générations de cuisinières.
Alors, la prochaine fois que vous hésitez entre un produit transformé et un bon légume de saison, pensez à mamie. Elle vous soufflerait sûrement la bonne réponse à l’oreille.
Mon petit conseil de fin
Ressortez les carnets de recettes de famille, appelez vos grand-mères (si vous avez cette chance), et n’hésitez pas à poser des questions.
Ces femmes sont de véritables bibliothèques vivantes de savoir culinaire. Et puis, cuisiner avec leurs recettes, c’est un peu comme les avoir près de nous, non ?
Maintenant, à vos tabliers ! Et n’oubliez pas : la meilleure épice, c’est encore l’amour qu’on met dans nos plats.
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